La Genève de Victor Frankenstein

La Genève de Victor Frankenstein

On voyage beaucoup dans le roman de Mary Shelley « Frankenstein or the Modern Prometheus », publié en 1818 : le roman commence à Saint-Pétersbourg pour se terminer dans les glaces de l’Arctique avec la mort du héros genevois et de sa créature ; entre temps l’auteur nous aura emmenés dans tous les lieux de l’imaginaire romantique anglais -la Suisse centrale, les lacs italiens, Constantinople, les châteaux du Rhin, Londres, les îles sauvages de l”Ecosse, l’Irlande -, mais les deux pôles du roman sont la région d’Ingolstadt, où la malheureuse créature prend vie et s’éduque, et la région de Genève, où elle se révolte contre son créateur et exerce sa vengeance sur lui et ses proches. Dans cette visite, nous évoquerons les circonstances de la naissance du roman et ses principaux épisodes genevois. La visite est en français, mais les textes seront lus dans leur version originale anglaise.

Visite offerte uniquement le 14 septembre 2019.
Visite en français avec lecture de textes en anglais.
Rendez-vous à 14h à l’entrée du parc Moynier (120-122, rue de Lausanne, 1202 Genève)

Guide: Daniel Vulliamy
Inscription obligatoire auprès du guide:  +41 22 328 08 77

 

Lieu de rendez-vous

Genève, ville fortifiée jusqu’en 1849

Genève, ville fortifiée jusqu’en 1849

Les premières fortifications de Genève datent du Bas Empire romain et du haut Moyen Age. Cette enceinte réduite définit probablement le tracé de l’enceinte médiévale jusqu’au XIIème siècle. Avec les extensions successives de la ville, les murailles s’agrandissent aussi. Les autorités ordonnent la construction de l’enceinte dite de Marcossay, élaborée de 1364 à 1376, en partie sur le tracé d’enceintes antérieures, et améliorée au cours du XVème siècle, avec ses nombreuses tours. Les fortifications bastionnées sont élevées à la fin du XVIème siècle suite à l’invention du boulet en fonte de fer. Jusqu’à la fin du XVIIIème siècle, le souci des murailles et de leur agrandissement était permanent, mobilisant par corvées toute la population. Après la révolution radicale de 1846, les fortifications, devenues peu à peu le symbole de l’immobilisme des conservateurs, sont enfin démolies après avoir incarné pendant près de quatre siècles la résistance de la « Rome protestante » et empêché toute expansion de la ville.

Guide: Evelyn Riedener
Inscription obligatoire auprès des guides

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